Santé

C’est quoi l’angiome au cerveau ?

Les angiomes cérébraux sont des anomalies vasculaires composées petits vaisseaux sanguins dans le cerveau. Ils deviennent plus gros et présentent de forme irrégulière, anormalement dilatée. Ils peuvent être singuliers ou multiples, et se trouvent dans le cerveau, comme son nom l’indique. Car l’angiome peut également se localiser dans la moelle épinière, et rarement, dans d’autres zones du corps, y compris la peau et la rétine.

Ces vaisseaux sont remplis de sang qui circule lentement et qui est souvent coagulé. La plupart des MCC (Malformation caverneuse cérébrale) se présentent sous la forme d’une seule formation, ou lésion, sans cause spécifique. Cette forme sporadique peut être présente à la naissance ou se développer plus tard dans la vie. Les MCC sont héréditaires chez environ 25 % des personnes diagnostiquées. Ce type est souvent associé à des formations multiples de vaisseaux sanguins. Un diagnostic de la forme héréditaire de la MCV peut être confirmé par un test génétique.

Elle est également connue sous le nom de :

  • Angiome caverneux
  • Malformation caverneuse cérébrale ou MCC
  • Hémangiome caverneux

Quelles sont les causes des angiomes ?

Comme cause, les experts ont encore du mal à définir toutes les origines de la maladie de l’angiome. Ce n’est pas encore confirmer mais la génétique peut y avoir une relation étroite avec son existence. Il arrive aussi que la grossesse durant les changements hormonaux peut entraîner l’angiome. Certaines personnes l’attrapent également après exposition au fort rayon de soleil, des produits chimiques en particulier le bromure. Autrement, la maladie de foie ou l’hépatique provoque également la dilation de vaisseaux sanguins.

Malformation veineuse caverneuse et sa manifestation

Les angiomes cérébraux peuvent continuer à se former avec l’âge, c’est pourquoi l’incidence et le nombre de personnes atteintes de cette anomalie sanitaire augmentent avec l’âge. Ainsi, vous ne pouvez pas trancher si oui ou non vous pouvez être à l’abri. Par contre, il est impossible de connaitre en avant si la personne est touchée par l’angiome au cerveau. Elle doit attendre les symptômes.  D’abord, elle a un mal de tête inhabituel et soudain,  suivi de nausées et de vomissements. Dans le corps, elle va sentir une faiblesse au niveau des muscles et peut se sentir un peu fatiguée. Lorsque le cerveau commence à être affecté, le malade commence à manquer de coordination et perd l’équilibre. Elle aura même de difficulté à articuler et à comprendre quelques mots ou phrases.  C’est parce que les parois fines des vaisseaux peuvent présenter des fuites et permettre au sang de pénétrer dans le tissu cérébral ou médullaire environnant. Selon l’emplacement des vaisseaux sanguins anormaux, la plupart des malades ne présentent aucun de ses symptômes. Ainsi, il est important de diagnostiquer chez les médecins.

Diagnostic et traitement

Les CCM sont normalement diagnostiquées par IRM lorsqu’un individu présente les symptômes ci-dessus. Pour certains patients présentant des lésions à haut risque, des IRM régulières sont recommandées afin d’évaluer les changements de taille des vaisseaux atteintes et la gravité de la maladie. Les saignements récents ou l’apparition de nouvelles lésions ont également besoin d’être suivie de près. En ce qui concerne les traitements, des recherches sur les médicaments sont actuellement en cours de développement pour renforcer les vaisseaux sanguins et arrêter la formation de nouvelles MCC. Les patients présentant une augmentation de la taille et du nombre de lésions, ou une hémorragie cérébrale aiguë, peuvent nécessiter une intervention chirurgicale.

Contexte clinique

La présentation clinique des angiomes cérébraux dépend de la taille, de la localisation et de l’effet de l’angiome, mais elle est généralement le résultat d’une hémorragie ou d’une microhémorragie à proximité de l’angiome. Il en résulte une présentation avec des crises d’épilepsie, des maux de tête et/ou des troubles neurologiques et cognitifs. L’angiome se présente généralement dans la tranche d’âge de 20 à 40 ans. Le risque d’hémorragie est de 1 % par an pour les cas familiaux, et moins pour les cas sporadiques.

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